Après la téléphonie gratuite de PC à PC, puis la téléconférence sur Internet, Skype permet maintenant de communiquer avec les téléphones standards. Ce service vers fixes et mobiles, nommé SkypeOut, est à un tarif très modeste.
La procédure passe toujours par le téléchargement du logiciel créé par les inventeurs de Kazaa. L'utilisateur saisit ensuite, dans le logiciel, le numéro voulu, en utilisant le préfixe du pays (33 pour la France) où il appelle, même pour les communications locales. La grande différence par rapport à l'appel de PC à PC vient du fait que les appels sont dans ce cas payants. Et que l'interlocuteur n'a pas besoin d'ordinateur pour être appelé, mais simplement d'un téléphone.
L'utilisateur dispose d'un compte qui, pour que la communication soit établie, doit être alimenté d'une somme équivalant au moins à une minute d'appel vers le pays de destination. Le contenu du compte étant valable pendant les six mois qui suivent le versement.
Le solde sera automatiquement annulé si l'utilisateur ne fait rien durant cette période. Mais la contrainte passe mieux quand on connaît les tarifs.
Facturation à la seconde
Pour la France, la minute est en effet facturée 1,4 centime vers les postes fixes, quel que soit le pays d'où l'appel a lieu. La facturation se fait à la seconde, dès la sixième seconde de communication (les cinq premières étant gratuites). On est loin des tarifs de base de France Télécom (6,1 centimes en heures creuses et 9,1 centimes en heures pleines).
Même chose pour les mobiles : Skype facture 14,9 centimes quand l'opérateur public dépasse les 20 centimes, quel que soit l'opérateur du destinataire de l'appel. Il n'est cependant pas possible d'appeler les numéros d'urgence ou les numéros spéciaux, pour lesquels l'utilisateur doit décrocher son combiné ou se saisir de son portable.
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